I = I : réalité scientifique vs criminalisation du VIH
Résumé d'une étude publiée en juin 2022 sur le site Taylor & Francis Online (d'après l'article original en anglais publié sur Aidsmap). L'étude qualitative a été menée en aout 2020 avec de longs entretiens via Zoom avec vingt hommes gays et séropositifs sous traitement avec une charge virale indétectable. Les participants étaient originaires de toutes les régions des États-Unis et âgés de 23 à 62 ans.
Déclaration de consensus d’experts sur la connaissance scientifique relative au VIH dans le contexte du droit pénal
Vingt scientifiques de différentes régions du monde ont élaboré cette déclaration de consensus d'experts pour répondre aux problématiques liées à l’utilisation des données scientifiques relatives au VIH par le système de justice pénale. Cette déclaration de consensus se limite à la possibilité de transmission du VIH associée aux actes les plus souvent en cause dans les affaires pénales. Les auteurs recommandent la prudence lorsqu’une poursuite pénale est envisagée et encouragent les gouvernements et les acteurs de la justice à prêter une attention particulière aux progrès importants réalisés dans le domaine du VIH au cours des trente dernières années afin que l’application de la loi, dans des cas liés au VIH, soit effectivement fondée sur les données scientifiques probantes actuelles.
Charge virale indétectable et risques résiduels de transmission du VIH: l’étude Partner
Présente et analyse les résultats intérimaires de l'étude européenne Partner. Réalisée auprès de couples sérodifférents qui n'utilisent pas systématiquement le préservatif et dont le partenaire séropositif est sous traitement antirétroviral et a une charge virale indétectable, elle avait pour objectif d'évaluer le risque de transmission sexuelle du VIH au sein de ces couples. Aucune transmission du VIH ne s’est produite au sein des couples inscrits à cette étude.
Les personnes séropositives ne souffrant d’aucune autre MST et suivant un traitement antirétroviral efficace ne transmettent pas le VIH par voie sexuelle
Revue d'études existantes pour montrer qu'une personne sépositive qui n'a pas d'autre infection sexuellement transmissible, qui a adhéré à son traitement antirétroviral depuis au moins 6 mois pour arriver à obtenir une charge virale indétectable, et qui est suivi par un méedecin, ne peut pas transmettre le virus par le biais des rapports sexuels.